Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

escribir

Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 21 887
29 novembre 2011

Der Himmel über Berlin / 28.11.2011

Nous sommes déjà le 29.11.2011, et je ne sais pas quoi dire à part que je suis heureuse.

Publicité
Publicité
27 novembre 2011

Der Himmel über Berlin / 27.11.2011

Gris et froid. Je marche encore... vers un beau et bon petit déjeuner.

La librairie Do You Read Me est une pause de chaleur et de découvertes. Passage par la caisse, je n'ai pas pu résister.

Les rues sont familières, les actes plus naturels.

Passage par la salle de bal, mais pas de pas de danse.

Aujourd'hui nous allons à la rencontre de Christian Boros : une collection d'oeuvres qui nous parlent de l'espace, un bâtiment qui nous parle du temps qui a passe. Un lieu, une ville et son histoire (qu'elle histoire !).

"Zeittraum"

... Zeit / Raum / Traüm ... temps / espace / rêve ...

Autant dire que cela fait sens.

Berlin by car / Berlin by night. Unter Den Linden VS Les Champs Elysées. Je n'ai pas hâte de rentrer.

Heiss Schokolade. Miam Miam. Et on se croirait à nouveau chez Papi et Mamie. J'aime.

J'entre au 32, je monte au 4ème. Belle rencontre, humaine et spatiale.

D'ici je regarde la rue et je pense toujours à "Fenêtre sur cour". Je me dis que je vivrai bien avec Eva et que mon nom a peut être bien des raisons d'être là.

Une bière pour entamer la soirée. Et papoter papoter.

Pas de cinéma japonais pour cette fois, mais un burger dont je me souviendrais.

La ligne rouge me ramène vers le nord.

Hibiscus & Sweet Dreams.

(EG)

 

27 novembre 2011

Der Himmel über Berlin / 26.11.2011

Aujourd'hui j'ai deux roues. Wahou.

On m'emmène à 203 m de haut. Wahou Wahou.

Voir Berlin comme une maquette, voir une ville familière, voir voire revoir, des quartiers, des allées, des distances rapprochées.

Pédaler. Liberté.

Un brin d'asiatisme, des bouffées de noël, quelques gouttes de pluie.

Sous un pont, je fais des achats et des rencontres Chez Jacqui. Le monde est petit, oh oui.

Ich treffe Emile, Kathrin. Et Cie.

Direction Tiergarten pour parler encore de la vie et de la ville, ou plutôt de nos vies et de nos villes.

Rot wine und Käse.

Samedi soir, les allemands sont blonds et ont une bière à la main.

Une soirée ayurvédique avec Google Maps.

I am feeling very good.

Merci X.

(EG)

25 novembre 2011

Der Himmel über Berlin / 25.11.2011

Le Grand Bleu. Par la fenêtre.

Cinnamon rolls pour commencer. Cannelle = Zimt. A retenir pour la suite !

Marcher dans les contre allées.

Aujourd'hui, je remonte vers le nord. Prenzlauerberg et ses souvenirs.

De nouvelles clés dans mon sac, je monte un nouvel escalier, je vis toujours au 1er.

Bow window. Schonauser Allee. La ligne rouge comme ligne d'horizon. Inspirante.

Mittagessen : la meilleure soupe à la tomate de ma vie (comme quoi il m'en faut peu) et une crémeuse tarte aux courgettes. Total 7 euros. Le décor réunit le salon de Mamie et l'atelier de Papi. J'aime.

Je me dirige vers l'ouest. Au rdc et au 1er, Helmut Newton m'a écoeuré. La femme comme objet de beauté et de sexualité. Et après ? ... Je passe mon chemin.

Au 2ème étage, c'est la jeune photographie allemande qui m'a interpellée.

J'aimerai visiter le zoo de Berlin qui n'est pas loin. Un jour prochain.

Là tout de suite il fait nuit et je ne sais pas encore de quoi sera faite la nuit.

J'ai oublié de dire que la vie sent le sapin ici. Couronnes de conifères à tous les coins de rues. Pas sûre de pouvoir résister à l'envie d'en rapporter une pour m'accompagner jusqu'à Noël.

(EG)

 

24 novembre 2011

Der Himmel über Berlin / 24.11.2011

U7 Rathaus Neukölln. J'entre sous terre sans barrière. Respect et Liberté, ainsi commence ma journée.

Heute treffe ich Olivier, Ann-Christin und Matthieu.

Mes rencontres sont simples, même si le futur que nous envisageons ensemble n'est pas nécessairement simple. Il ne sera ni simple ni compliqué, il sera.

Le soleil se lève du brouillard qui règnait depuis hier.

Je suis calme.

Beaucoup (trop) d'images aujourd'hui, mais je crois que j'ai besoin de beaucoup ces jours ci. Je me reconnais bien là.

C/O propose une dure vision du monde en cette fin 2011. The Uncanny Familiar . Images of Terror. A qui le dites vous...

J'ai toujours autant envie d'acheter des livres de photographie, mais je pense à mon vol Easyjet de mardi.

Fotoautomat. Thinking of last April. When the light is on, I am smiling to you: P, A, A, J, J, J.

Ich trinke Schwarz und Grün Tee.

Je crois que mon nouveau métier sera : travailleuse indépendante. Ah, ce n'est pas un métier... Alors, je vous en dirai plus quand j'en saurai plus.

J'aimerai que la journée contienne plus d'heures pour pouvoir marcher plus.

J'aime l'idée que ce qui m'entoure est grand.

Je n'ai toujours pas mangé de Curry Wurst.

Demain, peut être.

 (EG)

Publicité
Publicité
23 novembre 2011

Der Himmel über Berlin / 23.11.2011

Mon voisin de S-Bahn mange un croissant puis ramasse chacune des miettes tombées à terre avant de sortir son ordinateur et sa clé 3G pour la suite du trajet matinal.

Trois hommes chantent en turkisch-englisch "Hit The Road Jack" accompagnés de percussions, ça nous change de "La Vie en Rose" à l'accordéon...

Je traverse la rue au bonhomme vert. Ca ralenti le rythme cardiaque.

Le U-Bahn est surréalistement propre. Je le savais mais... ça fait toujours son effet.

Je commande mon Frühstück en allemand. Et j'aime le Frühstück allemand.

Les numéros de rue ont une logique que je n'ai pas encore saisie. Normal, je ne suis pas encore berlinoise.

Le hall de la Hamburger Bahnhof m'offre aujourd'hui une proposition artistique encore plus impressionnante que les précédentes. Cloud Cities. Ou comment vivre dans les nuages.

Ich treffe Joachim am Haus der Kulturen der Welt um 7 Uhr.

A 20h, Berlin peut être froid, vide et noir, mais cela n'a rien d'effrayant.

A 16h15 d'ailleurs, le ciel était déjà noir.

Ma chapka est restée au placard. Je marche et je n'ai pas froid.

Deux roues me manquent. Je vais y penser les jours suivants...

(EG)

18 novembre 2011

tomorrow was another day

Brazil, when stars were entertaining June, 
We stood beneath an amber moon 
And softly murmured someday soon... 
We kissed and clung together.

Then - tomorrow was another day 
The morning found us miles away 
With still a million things to say. 
And now, when twilight dims the skies above 
Recalling thrills of our love 
There's one thing I'm certain of... 
Return, I will, to old Brazil. 

Brazil, when stars were entertaining June, 
We stood beneath an amber moon 
And softly murmured someday soon... 
We kissed and clung together.

Then - tomorrow was another day 
The morning found us miles away 
With still a million things to say. 
And now when twilight dims the skies above 
Recalling thrills of our love there's one thing 
I'm certain of... Return, I will, to old Brazil.

(Pink Martini, "Brazil")

5 novembre 2011

DIANE A.

"J'essayais de donner des rêves à ma soeur quand nous dormions dans la même chambre. Je me penchais au-dessus d'elle, les cheveux derrière sa nuque étaient moites, bouclés, et je murmurais "éléphant, cascade, danse", mais cela n'a jamais marché." - Carte postale à Marvin Israel, 17 février 1960 (p.4)

"La photographie est vraiment une affaire de vol (...). Je me sens redevable envers chacun de mes sujets, qu'il se soit laissé prendre ou soit prêt à l'être." - Carte postale à Marvin Israel, avril 1960. (p.8)

"Je détestais la peinture et j'ai abandonné juste après le lycée parce qu'on me répétait que j'étais formidable (...) cela me mettait mal à l'aise. Je me souviens que je détestais l'odeur de la peinture et le bruit que faisait le pinceau au contact du papier. Parfois, je ne regardais pas vraiment mais j'écoutais cet affreux "squish squish squish". Je ne voulais pas qu'on me dise que j'étais formidable. J'avais le sentiment que si j'étais tellement formidable en peinture, ce n'étais pas la peine que j'en fasse." - Entretien radiophonique de 1968 avec Studs Terkel sur la crise de 1929. (p.8)

"Ce n'est pas moi qui appuie sur le déclencheur. C'est l'image qui le fait. C'est comme un coup très doux." - Carte postale à Marvin Israel, printemps 1960. (p.26) 

"(...) Je suis à Coney Island. Dans un magnifique hôtel que je te montrerai quand tu reviendras. C'est comme un manège dans un jardin ; jamais vu un endroit aussi magnifique. Ma chambre a la couleur d'une glace bleue. Hier soir, il y a eu une grosse tempête : d'abord, les vagues étaient claires et blanche, sauvages et brumeuses, et le vent était violent, si bien que tout s'envolait, battait des ailes, tournoyait, fuyait, et les quelques baigneurs qui étaient là sautaient et s'esclaffaient bêtement, leurs cheveux retombant comme des serpents sur leurs visages ; puis il s'est mis à pleuvoir à verse si bien que les rues ont été inondées. Je suis rentrée en pataugeant à mi-mollet dans une sorte de lac tourbillonnant chargé de détritus ; je faisais attention où je mettais les pieds en descendant du trottoir car c'était trop profond pour que l'on puisse voir quoi que ce soit. Aujourd'hui, le temps est magnifique. Fête bien le jour de l'Indépendance. Comment ça se passe ? Je veux dire, l'Indépendance." - Carte postale à Doon Arbus, à Camp Indian Hill, Stockbridge (Mass.), 4 juillet 1960. (p.29)

 "(...) J'ai passé une belle journée sur la 42e Rue, une journée grise qui a commencé par un peu de pluie ; et oh, comme la rue était merveilleuse ! Les gens clignaient des yeux, se donnaient des coups de coude, levaient les sourcils et se passaient les mains dans les cheveux ondulés, et j'ai vu un de tes aveugles qui voient et un hommme comme celui dont tu m'as parlé, avec le visage blême et ravagé qui-n'est-pas-là et un millier de conspirateurs isolés (...)." - Lettre à Marvin Israel, novembre 1960. (p.29)

"Je ne suis pas vraiment déçue. Je ne pouvais pas trop charger la barque. Les changements dans lesquels je me suis embarquée comme le déménagement et certaines choses nouvelles et étranges qui m'attendent, je pense, dans le domaine de la photo sont soit nécessaires soit passionnantes ; il faut que je fasse une chose à la fois (...). Je veux mettre de l'ordre et repartir à zéro." - Lettre à Peter Crookston, 19 décembre 1967. (p66)

"La convalescence est une chose assez extraordinaire (...). Pendant un moment c'est comme si je pouvais être un certain nombre de choses et que je ne supportais pas d'être simplement moi, mais maintenant, je suis contente de savoir à quel endroit je peux recommencer (...) une histoire, une certaine attitude, parce que je suis de retour dans la ville où il m'est difficile d'être aussi anonyme que je le pensais. Je redoute un peu le travail et parfois je fais semblant d'être un imposteur mais, la semaine dernière, j'ai mis mon appareil autour du cou ; je ne m'en suis pas servie mais j'étais contente de simplement le porter." - Lettre à Carlotta Marshall, fin août 1968. (p. 73)

"Je suppose que la liberté est angoissante. C'est ce que je veux mais quelque chose en moi essaie de me faire croire que je ne peux pas. Et il y a tant de choses à faire qu'il y a des moments où je m'arrête et où je regarde autour de moi, et tout paraît trop dur pour continuer. Ce n'est pas vrai évidemment. Mais c'est pourquoi les gens ont des emplois et paient des chèques (...) cela leur permet d'éluder des questions sans réponses." - Lettre à Carlotta Marshall, novembre 1969. (p.87)

"(...) Comment arrêter de penser si je fais ci il va arriver cela car parfois ça arrive, parfois pas, et j'ai dépensé beaucoup d'énergie à instaurer des contrôles magiques qui n'existaient pas." - Lettre à Carlotta Marshall, novembre 1970. (p.95)

"Pour annoncer son portfolio, elle prépare un dépliant qui comprend deux bandes-contacts des dix tirages de 24x36 mm, fixées à une feuille de papier comprenant le texte suivant, dactylographié : (...) il y a un portfolio de dix photographies par Diane Arbus, datées entre mil neuf cent soixante-deux et mil neuf cent soixante-dix, dans une édition de cinquante exemplaires, tirées, signées, numérotées, anotées par la photographe, en foirmat 40x50 cm dans une boîte presque invisible, qui sert aussi de cadre, conçue par Marvin Israel. En vente auprès de Diane Arbus, quatre cent soixante-trois West Street,New York City, pour mille dollars." 1970 (p.97)

"(...) C'était vraiment amusant car c'était un voyage purement sentimental et je savais que je n'avais rien à perdre et encore moins à gagner." - Lettre à Allan Arbus et Mariclare Costello, fin avril 1970. (p.105)

"J'avais l'habitude de penser que la conscience est en soi une vertu ; alors j'essayais de la garder entière dans ma tête dans un même moment, passé, futur, etc. J'essayais même de sentir le mal quand je me sentais bien et vice versa comme si toute absence de conscience était une sorte de péché  à la Marie-Antoinette. C'est comme jeter du lest par-dessus bord pour faire seulement ce qu'il faut faire MAINTENANT.  Une sorte de confiance qui plus tard apportera son propre maintenant (...). Cela rend le dimanche plus comme un dimanche, et même le lundi est mieux (...)." - Lettre à Allan Arbus et Mariclare Costello, 11 janvier 1971.

Diane Arbus se suicide fin juillet 1971.

 

(extraits de : "Diane Arbus, Une Chronologie, 1923-1971" par Elisabeth Sussman et Doon Arbus, Jeu de Paume & Editions de La Martinière)

2 novembre 2011

Someday Sometimes

I wish I could see you in the dark
Some of us blow but some of us softly spark
Some of them told me they saw you shining bright


To me it doesn't matter
If you're empty on the week end
If you're waiting for the summer to end and start again
It doesn't matter
If you're wrtiting foolish letters
If you put them in a bottle
If you're waiting for a dreamer
To answer through the water

Soon someday
give it all away
all with nothing to say
and no reason to stay
life's too tough
and love's not enough
to make me stop thinking of
what it's like up above

("Someday Sometimes", Syd Matters)

2 novembre 2011

Obstacles

Let's say sunshine for everyone
But as far as I can remember
We've been migratory animals
Living under changing weather

Someday we will foresee obstacles
Through the blizzard, through the blizzard
Today we will sell our uniform
Live together, live together

Blizzard
Blizzard
Blizzard

We played hide and seek in waterfalls
We were younger, we were younger.
We played hide and seek in waterfalls
We were younger, we were younger.

Someday we will foresee obstacles
Through the blizzard, through the blizzard.

("Obstacles", Syd Matters")
6 octobre 2011

les pages froissées

Si j'ai de la chance
Vous m'accorderez
Une dernière danse
En souvenir du passé
Une dernière étreinte dans l'obscurité
Pour l'éternité
Si j'ai de la chance
Je verrai l'été dans une maison blanche
Je compterai les voiliers
Je compterai les jours
Sur les pages froissées
D'un calendrier

Les roses ont fané
Les promesses oubliées
Aucun hiver et pas d'été
Dans la palmeraie

Si j'ai de la chance
Je verrai le ciel
Et dans l'herbe blanche
Des nuées d'hirondelles
Je verrai l'enceinte
De la grande cité de l'éternité
Si j'ai de la chance
Je retrouverai
Tout ceux je pense
Dont on m'a séparé
J'étoufferai ma plainte
Et la gorge nouée
Les embrasserai

Les roses ont fané
Les promesses oubliées
Aucun hiver et pas d'été
Dans la palmeraie

(Benjamin Biolay, "La Palmeraie")

4 octobre 2011

L'Apollonide

"Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie." (Ronsard)

L'APOLLONIDE

Un enclos

Des coeurs clos,
avant même d'avoir éclos.

Mais de la grâce,
de la classe ?

De la vie.
Et la survie.

Des filles en fleurs, 
des femmes fânées.

Des hommes aimés,
des hommes paumés.

Une époque
révolue ?
Un métier
mis à nu !

Et ici,
des amitiés, 
des amours,
des amouritiés.

Et là,
de l'indifférence,
de la violence,
de la dépendance. 

Quand on aime bien, oui,
ce qui nous entoure.
Sans vouloir,
ni voir,
que cela nous joue des tours.

...

J'aime le cinéma.

(EG)

(merci Bertrand Bonello) 

3 octobre 2011

Will we have rainbows day after day?

When I was just a little girl,
I asked my mother, "What will I be?
Will I be pretty?
Will I be rich?"
Here's what she said to me:

"Que sera, sera,
Whatever will be, will be;
The future's not ours to see.
Que sera, sera,
What will be, will be."

When I was just a child in school,
I asked my teacher, "What will I try?
Should I paint pictures
Should I sing songs?"
This was her wise reply:

"Que sera, sera,
Whatever will be, will be;
The future's not ours to see.
Que sera, sera,
What will be, will be."

When I grew up and fell in love.
I asked my sweetheart, "What lies ahead?
Will we have rainbows
Day after day?"
Here's what my sweetheart said:

"Que sera, sera,
Whatever will be, will be;
The future's not ours to see.
Que sera, sera,
What will be, will be."

Now I have Children of my own.
They ask their mother, "What will I be?"
Will I be handsome?
Will I be rich?"
I tell them tenderly:

"Que sera, sera,
Whatever will be, will be;
The future's not ours to see.
Que sera, sera,
What will be, will be.
Que Sera, Sera!" 

("Que Sera, Sera", a song written by Jay Livingston and Ray Evans for Alfred Hitchcock's 1956 re-make of his 1934 film "The Man Who Knew Too Much" starring Doris Day and James Stewart)

2 octobre 2011

as pure and strange as what I see

Sometimes I feel so happy
Sometimes I feel so sad
Sometimes I feel so happy
But mostly you just make me mad
Baby you just make me mad
Linger on, your pale blue eyes
Linger on, your pale blue eyes

Thought of you as my mountain top
Thought of you as my peak
Thought of you as everything
I've had but could'nt keep
I've had but could'nt keep

If I could make the world as pure and strange as what I see
I'd put you in the mirror I put in front of me
I'd put in front of me

Skip a life completely, stuff it in a cup
She said money is like us in time
It lies but can't stand up
Down for you is up

It was good what we did yesterday
And I'd do it once again
The fact that you are married
Only proves that you're my best friend
But it's truly, truly a sin
Linger on, your pale blue eyes
Linger on, your pale blue eyes

("Pale Blue Eye", Nico & The Velvet Underground)

25 septembre 2011

parfois un visage reste

"Les films passent, parfois un visage reste. Jean Seberg était entrée dans notre vie avec l'air de ne pas s'en soucier, un beau jour sur les Champs Elysées, à vendre le Herald à la criée... Heureusement que Godard passait par là pour l'expédier sans retour dans nos mémoires. Ce n'est que beacuoup plus tard que nous avons compris que sa beauté si idéalement enfantine brûlait des mêmes flammes, qu'elle voilait les mêmes peurs où nous aussi risquions de nous perdre. Au bout de la course où Jean s'était jetée à vau l'âme, une banquette de voiture, un tube de barbituriques et, dix jours durant, son corps mort frolé par les passants aveugles de l'autre côté de la vitre. Depuis samedi, le monde est un peu plus laid..."

(Libération, lundi 10 septembre 1979)

(merci Pascale G.)

20 septembre 2011

L'étourderie *

L'étourderie.

Il est vrai qu'elle est jolie, l'étourderie,

qu'elles sont jolies à plusieurs, peut être même aussi ?

Mais les laisser arriver,

cela n'est pas si inné.

Alors si tu as failli...

te perdre,

te tromper.

Si tu as manqué...

ceci, cela,

ici, ou là.

C'est peut être bien oui

un signe

(cygne ?),

un don

(dont...?),

dont il ne faut pas se méfier.

Que l'on peut alors suivre ?

Dont on doit finalement rire ?

Un détail pour faire sourire.

Un envol à saisir.

(EG)

20 septembre 2011

L'étourderie

Si tu as oublié tes clés ce matin
C'est que l'amour t'a pris sur son dos
Si tu as manqué rater le train
C'est que l'amour s'est posé sur ton dos

L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
L'étourneau qui perdit l'amour heureux
L'a retrouvé au fond de mes yeux

Si j'ai laissé mes soucis en chemin
C'est que l'amour s'est posé sur mon dos
Si j'ai oublié le prix du pain
C'est que l'amour m'a prise sur son dos

L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
La perdrix qui perdit l'amour heureux
L'a retrouvé au fond de tes yeux

Si tu as oublié le lendemain
Si j'ai effacé l'air du refrain
Si tu as mélangé mai et juin
Si j'ai oublié de demander ta main

L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
Qui éperdus perdirent l'amour heureux
Pour le retrouver au fond de mes yeux
...

(Camille, "L'Etourderie")

(merci Marie L)

15 septembre 2011

Spelunking

The tiny midnight caravan
Made its way across the black hills
As I watched from a distance
The slow-going glow
Their wandering you know 
Made me pine
For the lamplight 
Where you lie

If I took you darling
To the caverns of my heart
Would you light the lamp dear?
Would you light the lamp dear?
And see fish without eyes
Bats with their heads
Hanging down towards the ground
Would you still come around
Come around?

I believe in you
In your honesty and your eyes
Even when I’m sloshing 
In the muck of my demise
A large part of me 
Is always and forever tied
To the lamplight
Of your eyes, of your eyes

(Laura Veirs, "Spelunking")

(merci Rick M.)

10 septembre 2011

Loving Frank

---

28 octobre 1910

Ellen parle de mener une "existnce terriblement raisonnable". Elle dit que la loi morale n'est pas gravée dans la pierre mais dans la chair et dans le sang. En l'espace d'une année, j'ai quitté Oak Park pour Boulder, New York, Berlin, Paris, Leipzig, Florence, et me voici de retour à Berlin. Je suis fatiguée. Je n'ai pas envie de m'ériger en modèle de vérité.

Mamah mit son journal intime de côté et s'apprêta à sortir.

---

-Frank.

Elle hésita.

...Quelle est ton année de naissance ?

-Ah, Mamah !

Frank se laissa aller contre le dossier de sa chaise et leva les mains comme pour se rendre.

...1867.

-Tu m'avais dit que tu étais né la même année que moi, en 1869.

-Et voilà, fit-il.

-Comment cela, "et voilà" ?

-J'étais amoureux. Que veux tu que je te dise ? Cela venait du coeur. Notre rencontre relevait un peu du miracle pour moi. Je le pense toujours. Cela ne m'a pas semblé être si gros...

-Mensonge ?

-Cela m'est venu tout naturellement. Je ne l'avais pas prémédité et tu semblais si heureuse. Je me suis dit que, même si ce n'était pas vrai, ça aurait dû l'être.

Drôle de mystification ! songea Mamah quand elle se retrouva seule. Tricher sur un détail aussi insignifiant. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle le surprenait à mentir ou à déformer la vérité. Il romançait la réalité. Il ne savait pas résister au plaisir de camper ses clients en preux chevaliers et nobles héroïnes de ses légendes arthuriennes. Aujourd'hui, dans la cour, il était Merlin l'Enchanteur dont la magie éblouissait ses ouvriers. Il adorait présenter les choses sous un aspect dramatique. Cela rendait la vie tellement plus intéressante !

Il n'était pas facile d'en vouloir à Frank Wright. Mamah devrait trouver un moyen de lui faire comprendre qu'il n'avait pas besoin de tout exagérer. Il était déjà bien assez extraordinaire.

---

-Tu veux bien me parler ?

Frank était debout près du fauteuil où elle s'était assoupie.

(...)

-Depuis quand es tu ici ?

-Je viens d'entrer.

D'un regard, elle lui indiqua une chaise qu'il approcha pour s'asseoir en face d'elle.

-Je n'en ai pas pour longtemps ; je sais que tu es venue ici pour être seule. J'avais juste une chose à te dire.

Sous ses paupières tombantes, les yeux de Frank étaient plein de larmes. Elle hocha la tête.

-Je n'ai jamais été un ami fiable, pour personne. Je ne sais pas comment on fait. J'ai une déficience dans ce domaine. J'ai toujours cru pouvoir prendre ce que je voulais parce que je le méritais. Je considérais cela comme ma récompense.

Il baissa la tête et, pendant quelques instants, il appuya son pouce et son index que ses paupières closes.

...Pour tout le travail que j'avais fourni, pour ce que j'avais donné au monde. Et la vie a mis des personnes bonnes et indulgentes sur ma route, des gens qui m'ont pardonné mes erreurs et m'ont soutenu au lieu de me laisser faire la culbute quand il le fallait. C'est mon talent, vois-tu, qui pousse les gens à se montrer compréhensifs.

Il souris tristement.

...Je le sais bien. Contrairement à ce que tu penses, ma conscience me hante. Certaines nuits, en pensant à tout le mal que j'ai fait, je n'arrive pas à dormir.

Il secoua la tête.

...Je regrette tout cela. Je suis désolé d'avoir trahi ton amitié. Surtout la tienne.

Mamah le regarda, impassible. Comme elle ne réagissait pas, il se leva.

-Je vais essayer de mettre un peu d'ordre dans cette pagaille qui me tient lieu d'âme. Je comprendrais que tu ne veuilles plus jamais me revoir. Je ne peux pas te dire à quel point je regrette de t'avoir poussée à cette extrémité.

---

(Nancy Horan, "Loving Frank")

(merci Prune B.)

 

 

 

10 septembre 2011

Because The Night

take me now baby here as I am
pull me close, try and understand
desire is hunger is the fire I breathe
love is a banquet on which we feed

come on now try and understand
the way I feel when I'm in your hands
take my hand come undercover
they can't hurt you now,
can't hurt you now, can't hurt you now
because the night belongs to lovers
because the night belongs to lust
because the night belongs to lovers
because the night belongs to us

have I doubt when I'm alone
love is a ring, the telephone
love is an angel disguised as lust
here in our bed until the morning comes
come on now try and understand
the way I feel under your command
take my hand as the sun descends
they can't touch you now,
can't touch you now, can't touch you now
because the night belongs to lovers

with love we sleep
with doubt the vicious circle
turn and burns
without you I cannot live
forgive, the yearning burning
I believe it's time, too real to feel
so touch me now, touch me now, touch me now
because the night belongs to lovers

because tonight there are two lovers
if we believe in the night we trust
because tonight there are two lovers

(Patti Smith, "Because The Night")
Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité